Mis sur pieds par un groupe d'étudiants qui s'engage pour le développement durable à travers la culture plus précisément le théâtre, BELZA ou encore Byennèt, Enklizyon, Libète ak Za est un groupe artistique qui a pris naissance dans la cité de Fernand Hilbbert, plus précisément à l'Université Publique des Nippes (UPNip). Une nouvelle organisation artistique dans le panorama culturel de cette ville.
Les jeunes ont pris cette initiative dans le but de contribuer à animer la vie culturelle de ladite ville où un moment nous devons tous agir pour une meilleure nation, ce groupe est un prétexte de vulgarisation du théâtre dans une vision thérapeutique. C'est ainsi qu'ils ont fait leur première apparition sur scène le 10 février 2023 où un grand nombre de gens les félicitait et les encourageait de continuer à œuvrer pour la culture haïtienne. Un certain devoir de mémoire. Ainsi, il a fallu attendre jusqu'au 8 mars 2023, date de leur deuxième projet intitulé "BOUCH B", où le groupe continue faire réellement leur petit bonhomme de chemin. Depuis lors, ils ne chôment pas en therme de propositions. Belza réalise tout un tas de projets que ce soit concernant la culture, le journalisme ou encore l'éducation. La dernière activité de BELZA remonte au spectacle titré "MORPION" drainant un grand nombre de participants à Miragoâne.
En créant ce groupe composé en grande partie d'étudiants et d'opérateurs culturels dévoués, les jeunes affirment leur volonté de participer à la lutte visant à aboutir à une meilleure société. Selon Pépé Rescapé, un jeune artiste, comédien et membre fondateur de ce dernier, "cette organe artistique se veut un espace de vulgarisation de l'art et un lieu pour les créateurs de se rencontrer, discuter et travailler ensemble en vue de nouvelles propositions culturelles fermes et utiles", précise l'ancien de Tanbouzile. " Elle veut aussi contribuer au développement intellectuel des jeunes en leur offrant l'opportunité d'apprendre et de partager leurs savoirs", avance-t-il, admiratif.
BELZA n'est autre qu'une structure artistique à vocation multiple. Elle envisage de toucher tout ce qui peut porter changement chez les gens et dans la culture. Les membres y travaillent à rejoindre des publics diversifiés et les faire comprendre leur rôle à jouer dans la société changement. Conscients du constat selon lequel les jeunes n'ont pas les yeux tournés vers la culture et s'en désintéressent de plus en plus, ce cheminement appelle un effort constant, selon ses membres.
Il faut rappeler qu'en dépit de ces pluies d'incertitudes qui tombent sur la jeunesse haïtienne, des projets innovants et de comme des festivals autour de la littérature, des projections de film, des conférences-débat dans le but de promouvoir les discours changeurs d'hommes, des animations d'atelier sur la lecture et l'écriture littéraire ainsi que d'autres propositions se rapportant toujours aux choses de l'esprit, ne vont manquer dans l'agenda de BELZA. "Nous toucherons différentes sphères d'activité dans les jours à venir", a promis Pépé qui se dit avoir reçu le prix de s'engager à côté des jeunes dynamiques à Miragoâne. "BELZA a de nobles travaux en cours", fait-il savoir.
Pour Isma, faire la promotion pour nos valeurs avec la contribution de l'art dramatique, est l'une des visions spécifiques de BELZA. Une cause citoyenne si l'on peut bien dire qui est censée un engagement. "Nous démocratisons l'art à travers nos actions, ce n'est pas tout simplement parce qu'il nous peut servir décor, mais une arme de combat, une manière de vivre, rêver et d'habiter ce pays", précise Winchester Steevens ISMA, manager de ce groupe artistique, entrepreneur et fondateur du collectif ASEJERN, une association socio-éducative des jeunes et écoliers pour la réhabilitation des Nippes.
Plus loin, selon les dires de ce jeune gestionnaire et journaliste culturel, le groupe se mets au service de l'inclusion sociale. Un ensemble de projets favorisant l'accès à la culture et le mieux-vivre ensemble sont déjà en route. « Initier les jeunes à l'écriture et à la lecture demeure un pilier d’éclairage », a conclu Isma.
Crédit: Kerby Vilma
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